Lac Inle par Caroline
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Autre lieu, autres sensations et émerveillements : réveil très tôt pour prendre notre vol entre Bagan et Heho au Sud de Bagan. Dès l’atterrissage, nous découvrons d’autres paysages : des montagnes, une terre rouge, de la verdure mais aussi un air plus frais et nous respirons !!!
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“Mingalaba” à notre chauffeur qui parle un anglais plus que basique et nous voila partis pour la petite ville de Pindaya qui voudrait dire “J’ai tué l’araignée”. A 1180 mètres d’altitude, cette ville s’étale au bord d’un petit lac, au fond une vallée. Cette région verdoyante encadrée de montagnes rocheuses et boisées est une grande nouveauté pour le Myanmar. C’est dans cette région très fertile que les paysans cultivent pomme de terre, choux, maïs et potiron ; les chinois n’ont pas encore sévi et le tracteur se résume à deux boeufs et une charrue.
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Pindaya est réputée pour ces ombrelles et comme de bons touristes guidés par un birman, nous nous arrêtons dans une entreprise familiale qui fabrique devant nous des superbes ombrelles et nous “craquons” !!!! Elles sont réalisées à la main avec une armature en bambou tendue de papier shan obtenu à partir de branches de muriers. Ils ont fait le chiffre d’affaire du mois grâce à nous. 5 petites, 2 grandes et 2 lampadaires !!!! Le coût du transport n’est pas compris dans la négociation et se révélera pas très bon marché, merci Air China.
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Nous découvrons ensuite les grottes naturelles de Pindaya “Shwe U Min” où sont exposés plus de 8000 boudas de tailles et postures différentes en marbre, ciment ou teck. Incroyable de voir ces centaines de birmans souvent très bien habillés en pèlerinage se promener dans les méandres de la grotte et s’arrêter devant un bouddha pour méditer ou se recueillir. Belle occasion de découvrir l’évolution des représentations de bouddha á travers les siècles. Ces statues sont déposées depuis le XVII et le Stupa central daterait du XII. La plupart sont recouvertes de nouvelles feuilles d’or ou repeintes de laque noire.
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Après un déjeuner dans “THE RESTAURANT” du coin, notre chauffeur nous conduit á travers des routes de montagnes magnifiques, direction Nyaungshwe (qui pourrait dire banian d’or), petite bourgade de 1500 habitants au nord du lac.
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Sur des bolides fin comme des cigares, nous voilà partis á la découverte du Lac Inle. Ces machines sont d’un autre âge toutes identiques équipées d’un moteur diesel mono cylindre de fabrication chinoise á échappement libre. Résultat des courses : surdité précoce garantie pour le pilote et les passagers. Un canal d’au moins 5 km nous mène au lac et nous nous croyons sur une autoroute á 4 voies. Projection d’eau assurée avec une couleur terre plus que douteuse !!!
L’agilité de notre piroguier nous a évité de justesse de tomber á l’eau ; par contre, comme nous sommes au moment du Water Festival, nous avons été littéralement trempés pour la plus grande joie des Birmans. Ce water festival dure sur plusieurs jours, juste avant le nouvel an le 17 avril ; jeunes et moins jeunes n’hésitent pas á utiliser des sauts d’eau voir des lances á incendie. Même pas grave sauf pour Dominique qui la fin de journée a exprimé dans un excellent français que la plaisanterie a assez duré ; et incroyable car ils ont compris et Dom a continué sa route, fier de s’être fait respecté !!
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Deux jours en pirogue nous laissent découvrir ce lac magnifique á 900 mètres d’altitude ; un paysage plein de poésie et une vaste étendue d’eau parsemée de plusieurs villages sur pilotis. Impossible de vivre sans bateau et tout le monde manie à merveille la pagaie.
Quelle decouverte de voir les pécheurs et bateliers intha dans leur manœuvre traditionnelle : debout à l’arrière de leur embarcation, ils enroulent leur jambe autour d’une gaffe, puis d’un mouvement gracieux qui entraine tout le corps, il pousse pour avancer leur pirogue. Passage obligé dans les différents magasins pour souvenirs, nous avons donc pu visiter une fabrication de tissus en soie, un orfèvre vendant de l’argent très douteux, une fabrique de sabre birman (comme ceux japonais mais en moins grand, moins coupant et moins jolis) et enfin une fabrique d’articles en tek. Attrape touriste a gogo mais nous participons un peu au développement de ce pays. Le plus incroyable sont les plantations a perte de vue des tomates, courges, fruits et fleurs : accrocher des plans de tomates sur l’eau relève de l’exploit. Les plantations sur posées sur de longs treillis en bois soutenus par des tapis flottants de végétation. Et les agriculteurs naviguent autour de grandes lignes pour entretenir et récolter. Fait étonnant : la tomate est peu utilisée dans les plats locaux et nous n’avons pas compris ou elles étaient envoyées.
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Nous avons pu aussi visiter Kyaung Nga Hpe ou “Monastere des chats sauteurs” (plus de chat ni de moines a ce jour), mais bâtiment en bois ou la salle de méditation est réputée pour son architecture.
Enfin, la pagode “Pays Phaung Daw Oo” site religieux le plus sacrée du sud de l’Etat shan : 5 statues antiques de Bouddha sont devenus des masses informes tant elles ont été recouvertes de feuilles d’or appliquées par les fidèles de sexe masculin car les femmes ne sont pas assez pures pour le faire.
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Nous ne pouvons pas passer sous silence la saleté environnante qui gâche parfois le plaisir des yeux et de nos papilles délicates. Le pays doit très vite prendre en compte le sujet pour apprendre aux locaux a ne pas jeter n’importe où leurs déchets nombreux et variés : l’arrivée des plastiques et autres produits des pays industrialisés n’est pas toujours utilisés à bon escient !!!
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Parlons rapidement de la gentillesse des locaux et heureusement car nos rapports se sont résumés á des grands sourires voir des fous rires. L’anglais n’est pas encore bien parlé et notre birman se limite á mingalaba, tchezoubé et tâta.
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Et enfin, les repas, moments toujours très conviviaux et oh combien appréciés par tous : bière Myanmar bien fraiche, fresh fruit juice au lime lemon, ou papaye ou pineapple. Au lac Inlé, la palme revient au restaurant de Dim Sum ! Nous y sommes allés deux fois et avons dégusté des Dim Sum cuit par un cuisto qui a fait ses preuves á Dubaï
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Je terminerai en disant que ces 15 jours au Myanmar ne furent que du bonheur : ambiance au beau fixe, merveilleux pays, découvertes nombreuses au fur et à mesure des jours, rencontres de birmans agréables et serviables. A refaire sans modération si nos enfants veulent encore bien de leurs vieux parents….
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Caroline
4 Responses
Loulou
“A refaire sans modération si nos enfants -> Avoir des enfants? Quelle drôle d’idée
Laura
Je viens de parcourir vos trois articles d’une traite en attendant mon Stan, que c’est beau!!!!!!!
Votre voyage a du être superbe! J’ai beaucoup pensé à vous et vous embrasse fort.
PS : nous pourrons si vous le souhaitez y retourner pour que je leur propose une solution de gestion de leurs déchets
MHA
Merci Caroline pour ce beau reportage, enthousiaste. Je ne sais pas pourquoi mais je sentais nos deux loulous un peu blasés dans les précédents articles Cela fait également plaisir de lire ce blog sans faute d’orthographe!
Ce pays a l’air absolument somptueux et tous ceux qui y sont allés en sont revenus sous le charme. Je vous envie d’avoir pu faire cela avec eux. Bon retour et bonne reprise! Et bonne continuation de voyage à nos backpackers!
Chantal V
Merci Alice et Alexis de vos récits et de vos photos depuis le départ , merci Caro pour ton voyage au Lac Indle ce pays semble vraiment fantastique
Nous attendons vos impressions de vives voix
Profitez TOUS de vos derniers jours
Bises