Dubai fait partie des Emirats Arabes Unis, ils sont 7 émirats ayant pour capitale Abu Dhabi. L’émirat de Dubai est le second plus grand émirat après celui d’Abu Dhabi mais en dehors de la ville de Dubai il n’y a pas grand chose à part du sable et encore du sable. Contrairement à ce que l’on peut penser Dubai n’a quasiment pas de pétrole, aujourd’hui les revenus du pétrole représente moins de 5%. En fait Dubai doit son essor grace aux échanges commerciaux avec les grands pays de la péninsule arabique (Iran, Arabie Saoudite etc.), la construction d’immeubles, le real estate et bien entendu la finance. En plus de ces secteurs Dubai veut se positionner sur le tourisme de masse et elle va réussir ayant de nombreux atouts de son coté: plages, malls, parcs d’attractions etc. c’est une ville en chantier permanent.

Il ne faut pas venir à Dubai si vous etes un fan de musées, de vieilles pierres etc en revanche il faut venir à Dubai si vous aimez avoir chaud, faire du shopping, boire des bières les pieds dans l’eau avec de la musique, voir des grattes ciels, manger des plats du monde entier, vous faire avoir dans les souks. Après 8 mois de voyage nous étions dans cet état d’esprit. Bon nous n’avons pas fait de shopping n’ayant plus de sous (un tour du monde c’est cher!!) mais nous en avons tout de meme beaucoup profité.

Nous étions chez un oncle d’Alexis qui a nous a servi de guide pendant quelques jours. Nous avons visité l’un des plus grands hotels du monde, l’Atlantis. C’est un hotel qui se situe à l’extrémité de la palm, il est juste gigantesque!!! Nous sommes allés voir l’aquarium qui est vraiment très bien fait et qui est sur le theme de l’Atlantis la cite perdue (ils sont pas bêtes ces Dubaiotes). Puis nous avons rejoint la marina où nous avons loué un bateau pour faire un tour dans la palme. Pour ceux qui ne connaissent pas la palme, nous allons vous expliquer. Ayant la folie des gardeurs, l’emir de Dubai autorise la construction d’un palmier géant. Sur les “branches” du palmier ils ont construit des maisons de luxes. Au final il y a plus de 5,000 maisons sur la palme et c’est très à la mode d’avoir sa maison la bas (nous sommes un peu has been n’ayant pas pu investir la bas). Il faut vraiment le voir pour le croire. Nous avons fini la journée dans un bar branché sur la plage. Il y a une mutité de bars le long de la bars proposant de l’alcool et de la musique. L’ambiance était vraiment sympa et cela ne donne pas du tout envie de rentrer!!

Nous avons continué notre visite par le vieux Dubai, et oui il y a une ville historique où se situe les souks, les marchés alimentaires, les vieilles mosquées, et quelques bâtiments intéressants. Comme à notre habitude nous avons visite le marche aux poissons où les vendeurs essayaient de nous vendre des kilos de poissons plus beaux les uns que les autres et pour une bouchée de pain. Bon comme il n’est pas evident de ramener du thon dans son sac à dos nous avons opté pour des dattes ( à tomber par terre).

Il est possible de louer un bateau pour une heure et faire un tour le long des berges, c’est très sympa et cela vous montre un peu une autre face de Dubai.

Au cours de ce petit séjour nous avons mangé dans des restaurants très différents, un iranien (vous mangez sur des coussins pieds nus et sans table, pas très pratique), dans un restaurant servant de succulentes côtelettes d’agneaux mais surtout chez Zuma. C’est une chaine de restaurants dans certaines grandes villes dans le monde (sauf à Paris) servant de la cuisine japonaise (viande incroyable, poissons excellent, desserts à faire saliver un aveugle…).

Nous avons beaucoup aimé Dubai mais il fait un peu trop chaud pour y habiter à l’année ( et la ville est un peu trop loufoque) . Nous reviendrons surement pour faire un petit weekend bouffe et biture!!!!!

• Nombre de jours: 10
• Nombre de km: 1,500km
• Nombre de temples visités: pas tant que cela en fait, une dizaine
• Nombre de “c’est pas cher mon ami (tout en ayant un sourire d’escroc)”: presque tous les jours
• Nombre de riz-curry: beaucoup trop après 1 mois et demi en Asie
• Nombre de “ola ca ne va pas passer” quand le chauffeur doublait : 200 ++
• Nombre de bières Lions bu par la petite troupe: au moins une centaine
• Nombre de leopard observé: 0, nada, rien, brecouille (la malediction nous a suivi)
• budget journalier: 150 euros

• l’ascenscion de nuit d’Adam peak, 6000 marches et 1,200m de dénivelé pour arriver au levé du soleil dans un temple avec des centaines de personnes.
• le safari à Yala au lever du jour – pas de leopard mais beaucoup d’autres animaux et des paysages magnifiques.
• le rocher de Sirigya, ses vestiges en haut du rocher et la vue magnifique de la haut.
• les vacances avec les copains
• les poissons grilles sur la plage a Mirissa, un délice qui nous manquera beaucoup
• notre chauffeur qui nous a supporte tous les 5 pendant 10 jours, et aura été un excellent guide
• les paysages de plantations de the

• ne pas voir de leopard, la malediction des animaux kidnappés dans les parcs continuera jusqu’au bout
• que les vestiges soient encore debout, il ne reste souvent que des ruines et il faut être très imaginatifs
• le prix des logements, les hotels sont beaucoup trop chers comparé au prix de la vie

• que Romain ne ronfle pas dans la chambre
• avoir plus de temps pour faire des randonnées dans les plantations de thé ou la région des montagnes, les paysages sont magnifiques
• avoir de temps de faire un autre safari à Umbalawa et voir des léopards

Yala National Park est mondialement connu pour être le parc possédant la plus grande concentration de jaguars au monde. C’est la raison pour laquelle Alexis a mis le Sri Lanka sur la liste des pays qu’il voulait visiter lors de notre tour du monde. Le parc possède une très grande variété d’espèces animales comme des éléphants, des crocodiles, des buffles, des paons et plein d’autres belettes.

Nous sommes partis à l’aube dans un 4×4 spécialement conçu pour les safaris. Notre chauffeur (il nous servait aussi de pisteur) fut de bonne compagnie mais un très mauvais pisteur. Le parc est magnifique, il est en bordure de mer ce qui offre des paysages très variés. Cela ressemble étrangement à la savane africaine (bon nous ne l’avons jamais vu mais nous nous l’imaginons comme cela) peu d’arbres, beaucoup de buissons à épines, des zones arides etc.

L’unique but de notre safari était de voir des jaguars et cela fut un échec total. Nous avons vraiment la poisse, nous n’avons pas vu d’ours aux Etats Unis, nous n’avons pas vu de pumas en Amérique du Sud et nous n’avons pas vu de jaguars. Nous étions 6 personnes à observer le moindre buisson les jumelles sur le nez et rien du tout. Nous le savions qu’il serait très difficile d’en voir mais nous espérions être un peu chanceux pour cette dernière expeditions.

Nous avons vu beaucoup d’autres animaux, des elephants, des crocodiles, des paons, des singes, des mangoustes et une multitude d’oiseaux. Nous étions tout de meme ravi du spectacle que nous avons pu voir. La bonne nouvelle (un peu moins pour Alice) c’est que nous allons devoir revenir et rester beaucoup plus longtemps dans le parc pour avoir plus de chance d’en voir!!!

Le dernier jour fut consacré à la visite de Galle, ville qui fut créée par les Portugais au XVIe siècle. Il reste de nombreux vestiges de cette époque, le fort est remarquablement bien conservé. Il y a de nombreux bâtiments d’époques coloniales à l’architecture épuré mais cela crée un ensemble très joli.

Nous avons ensuite continué notre route pour rejoindre Colombo que nous avons visité très rapidement sans sortir du van. La ville n’a pas beaucoup d’intérêt et nous étions un peu pressé de rejoindre l’hotel après cette longue journée.

Apres 10 jours au Sri Lanka nous prenons un autre avion pour rejoindre la dernière destination de notre tour du monde, Dubai.

Sur la route pour nous rendre à Kandy nous nous arrêtons pour visiter plusieurs temples Hindous. Les temples hindous sont très différents des temples bouddhistes pour plusieurs raisons. Tout d’abord ce n’est pas du tout la même religion, les Bouddhistes vénèrent Bouddha alors que les Hindous vénèrent une multitude de dieux. Ensuite, l’architecture est différente, il y a beaucoup plus de couleurs dans les temples hindous, l’extérieur comme l’intérieur est recouvert de sculptures représentant leurs dieux. Les temples bouddhistes sont plus sobres d’extérieur et il y a seulement quelques Bouddhas à l’intérieur. Enfin et non des moindre les personnes fréquentant les temples ne sont pas les mêmes: Hindous de type Indiens, Bouddhistes de type pas Indiens.

xx

Après une centaine de kilomètre nous arrivons à Kandy où nous commençons par un spectacle de danse traditionnelle. Le spectacle est très sympa et cela nous donne un petit aperçu de ce que peut être leur cérémonie religieuse. La fin du show se passe à l’extérieur où nous avons droit à une démonstration de la marche sur braises. C’est assez impressionnant, seul petit hic les touristes ne peuvent pas essayer (il s’emblerait que cela soit trop dangereux, une prochaine fois peut être).

xx

Kandy est un haut lieu de pèlerinage en raison de son temple possédant une relique de Bouddha, sa dent. Comme toute les reliques de Bouddha, les Bouddhistes viennent la vénérer et faire des offrandes: fleurs, denrées alimentaires (riz curry, fruits etc.) et bien entendu des sous!!! C’est un peu comme en Birmanie, les fidèles font des offrandes à Bouddha pour améliorer leur karma et avoir une meilleure vie le jour de leur réincarnation.

xx

Nous sommes impressionnés par la ferveur des fidèles, ils sont tellement pressés de voir la fameuse dent qu’ils en oublient leur manière et essayent de vous doubler dés que possible, heureusement pour nous ils sont petits et nous jouons des coudes, on ne double pas Alexis&Alice dans la queue (héritage de nos 3 ans à Londres). Le temple est vraiment canon, il y a un mix d’architecture en bois et de pierre sculptées. C’est très diffèrent des autres temples que nous avons pu visiter jusqu’à maintenant et c’est plutôt bien car depuis un mois nous en avons visité un paquet!!!

xx

Comme à notre habitude nous demandons à notre guide de nous emmener dans un marché où les locaux viennent acheter leurs produits frais. Nous adorons vraiment les marchés: l’atmosphère, les produits locaux, les vendeurs vous permettent de vous faire une idée du pays. C’est donc un pays plein de couleurs, de sourires (moins que les Birmans et les Philippins mais tout de même plus que les Boliviens), de traditions que nous visitons.

xx

Le retour approchant nous sommes beaucoup plus enclin pour ramener des souvenirs. Ayant un peu la folie des grandeurs nous avons déjà acheté une superbe ombrelle de taille très importante en Birmanie (diamètre 2.5m). Nous avons beaucoup hésité à ramener un éléphant sculpté mais les prix étaient un peu trop chers (moins cher en Afrique, nous allons monter un petit business avec le Gabon). Nous jetâmes notre dévolu pour des canards en bois juste à croquer. Comme nous rentrons bientôt nous commençons à penser à la future décoration de notre futur appartement (nous ne savons toujours pas où il sera).

xx

 

Pas le temps de nous reposer que nous devons prendre la route pour le pays des plantations de thé. La route est vraiment magnifique, les paysages sont à couper le souffle. La région est réputée pour sa pluviométrie importante ainsi la verdure est abondante, les nuances de verts sont impressionnantes (c’est un peu 50 shades of green). Les plantations de thé s’étendent à perte de vue. Nous en prenons plein les mirettes et les arrêts photos sont très fréquents pour immortaliser cela. Notre chauffeur nous avait organisé la visite d’une plantation. La visite fut très enrichissante car faire du thé demande un certain savoir.

 xx

Fabrication du thé pour les nuls: tout d’abord il faut ramasser les feuilles, cela se fait à la main par des femmes (sous payées). Elles doivent ramasser au minimum 16kg de feuilles par jour. Après cela les feuilles sont placées sur de grands tamis sous lesquels circule un courant d’air pour les déshydratées (l’opération dure au moins 8h). Les feuilles sont ensuite roulées sur elle même (cela se faisait sous les aisselles dans un passé lointain, cette technique fut reprise pour la fabrication du kouglof..). Elles sont ensuite écrasées tout en les chauffant, cela initie le processus de fermentation qui est essentiel pour obtenir un thé de qualité. Les feuilles passent du vert à un brun cuivré sous l’effet de la chaleur. Les feuilles sont ensuite triées par taille et emballées pour l’exportation. Entre la récolte et l’emballage il ne s’écoule que 24 heures.

 xx

Pour finir la découverte de cette région nous avons pris un train local qui nous a permis de traverser des paysages magnifiques ainsi que bon nombre de villages pittoresques.

 xx

Nous continuons notre périple plus au sud en direction de la mer.

 

Notre arrivée au Sri Lanka fut un peu folklorique, nous avons passé une très courte nuit sur un banc dans l’aéroport de Kuala Lumpur. Nous pouvons vous dire que ce n’était vraiment pas très idéal pour commencer à visiter un autre pays. Nous passons notre première journée à Colombo avec Romain en attendant 2 autres amis. Nous en avons profité pour nous reposer un peu, en gros nous sommes restés à l’hôtel le reste de l’âpres midi autour de quelques verres et d’un jeu de cartes.

Il y a plusieurs façons de visiter le Sri Lanka, en bus, en train, à pieds, en trottinette ou en voiture avec chauffeur. Etant 5 a voyager, nous avons choisi la dernière option. C’est vraiment très pratique d’avoir un chauffeur (surtout s’il est gentil comme le notre) car il fait tout. Il conduit dans un pays qui ne connait pas vraiment le code de la route, il réserve vos hôtels, négocie pour vous le prix des chambres, il vous sert aussi de guide sur la route etc. De plus, le prix de revient par personne assez peu élevé (10 euros par jour et par personne).

Nous avons commence notre périple par Dumbulla qui se situe dans les terres (140km au nord est de Colombo). Cette ville est très connue pour ses grottes transformées en temples. Les grottes se situent tout en haut d’un piton rocheux culminant à 160m. Nous sommes très étonnés de la propreté du site, il n’y a pas de détritus par terre comme en Birmanie, c’est assez déroutant car nous nous étions presque habitués à voir des papiers partout autour des temples. En fait, le Sri Lanka est un pays plutôt très propre par rapport aux autres pays d’Asie. Il semblerait qu’ils aient rapidement compris que le tourisme ne faisait pas bon ménage avec les ordures!!

Les grottes sont très belles et bien décorés mais nous sommes un peu dessus car elles sont petites ce qui rendu la visite assez rapide. Le prix du billet (3,000 roupies = 22 euros) étant très cher nous nous attendions à quelque chose de splendide. Nous ne devenons pas difficile car nos amis ont aussi trouvé cela un peu cher pour le lieu (en fait nous sommes devenus un peu difficile mais nous ne voulons pas le dire).

Nous continuons notre périple le lendemain en rejoignant le site archéologique de Sirigiya. C’est l’un des lieux le plus connu du Sri Lanka. Il s’agit d’un énorme rocher posé au milieu de la jungle. Cet endroit fut pendant plusieurs siècles un temple bouddhiste et un palais royal au 6ème siècle de notre ère. Il y avait autour de nombreux jardins dont il reste un certain nombre de vestiges. C’est vraiment canon et très bien entretenu. Cela nous rassure beaucoup car au moins nous savons où va notre argent. En effet le prix du billet est exorbitant (30euros, tout de même bien mois cher que le Machu Pichu…). Nous avons été un peu surpris du prix des sites. Au cours de notre séjour les visites nous auront au moins couté 150 euros par personne. Et oui la culture a un prix!!!!

Nous entreprenons la monté du rocher qui culmine à une hauteur de 370m. La montée n’est pas particulièrement difficile mais il fait tellement chaud que nous transpirons à grosses gouttes. Il y a beaucoup de monde ce qui rend la montée un peu contraignante. A mi parcours se situe un petite grotte accueillant de très belles peintures de femmes aux formes très généreuses. Il y en avait plus de 500 à l’origine alors que nous pouvons en voir qu’une dizaine actuellement. Les peintures restantes sont très bien conservées. L’arrivée en haut du gros caillou est magique, la vue est majestueuse et nous pouvons voir sur 360 la jungle au alentour avec quelques percées délimitant les jardins d’entant. Il ne reste pas grand chose de l’ancien palais ou du temples en dehors de quelques fondations de murs. Cela n’enlève rien à la beauté du site.

Nous voyons nos premiers animaux du séjour. Alexis passe encore de très longs moments à prendre les singes ou écureuils en photo (cela sera le cas pendant le reste du séjour!!).

Le plat national de Birmanie serait le curry birman. Nous en avons mangé dans un restaurant local et les ressentis sont plutôt mitigés. Le plat se compose de riz et de viande avec une sauce curry. En plus de cela il y a une multitude de petits plats pour agrémenter le fameux curry. Nous ne savons pas vraiment ce qu’il y avait dans ces plats en raison d’un problème de traduction entre le cuisinier, le chauffeur et nous. Le repas birman « type » se compose d’un curry, accompagné de riz, d’un bouillon et d’une multitude de petits plats, notamment de légumes. On apporte tout en même temps sur la table et on se sert de ce qu’on veut dans une assiette à part. C’est le fameux « buffet birman » proposé dans nombre de petits restos. Les currys sont toujours préparés avec de l’ail, du gingembre, des oignons, du curcuma, beaucoup d’huile et souvent aussi une substance omniprésente dans la cuisine birmane : une sorte de pâte assez salée, au goût fort, de poisson ou de crevette. D’autres plats qu’on trouve dans tous les restos birmans : les nouilles sautées et le riz frit, généralement les plats les plus nourrissants et les moins chers.

Il y a de très nombreux bouibouis dans les rues mais nous ne les avons pas vraiment tenté. Plus nous avançons dans le tour du monde moins nous sommes enclin à manger sur le bord d’une route. Il semblerait que l’oeuf couvé que nous avons mangé aux Philippines est eu des répercutions culinaires sur la suite de notre voyage!!

Nous avons fréquenté bien d’autres restaurants ayant leur propre spécialités. Au lac Inle nous avons diné deux fois dans un restaurant spécialisé dans les Dim Sum (grande découverte pour certain). Le Dim Sum est un ravioli chinois cuit à la vapeur (nous vous en avons déjà parlé dans Gastronomie Hong Kong). Nous en avons mangé une multitude mais la palme revient à celui au canard (Dim Sum tri avec une sauce inconnue mais à tomber par terre). Le “crispy duck with pancackes” était aussi très bon. Nous avons même tenté le vin birman!!! Mais quelle surprise d’avoir un vin plutôt bon dans un coin reculé de la Birmanie. Nous avons essayé le Sauvigon Blanc ainsi qu’un Syrah. Vin très diffèrent de ceux que nous avons pu gouter précédemment ce qui fut un peu déroutant pour les palets Saint-Romain. Nous avons fait d’autres restaurants chinois qui étaient tout aussi bon.

Comme nous vous l’indiquions précédemment la cuisine thaïlandaise est aussi très présente. Alexis a une petite passion pour le green curry avec une sauce à la mois de coco (même si c’est un peu spicy…). Les plats à base de noix sont vraiment très bons et des que nous pouvons en commandé nous le faisons, cela nous rappelle à chaque fois les Fijis. Nous avons mangé bien d’autres plats comme le pad thai, les brochettes de poulet sauce cachettes ou bien des rolls. Nous sommes des grands fans de la gastronomie thaïlandaise à partir du moment ou ce n’est pas trop épicé pour Alexis.

Peu importe le type de restaurant, vous pouvez trouver une multitude de salades diverses. Celles que nous avons le plus commandé fut la salade de tomates birmanes (elles provenaient du lac Inle). Sa composition était tout de même très différente selon celui qui commandait. Sans ail avec pas trop d’oignons pour Papa ; avec de l’ail, des cacahuètes et des oignons pour Alice et ainsi de suite. La plupart du temps les plats changent de main pour le plus grand bonheur d’Alice qui peut gouter à tous les plats…

Comme dans la plupart des pays asiatiques, les desserts ne sont pas une spécialités. La plupart du temps ils ne vous proposent seulement qu’une salade de fruits. Dans certains restaurants nous avons mangé des bananes ou ananas fris avec de la glace, c’est vraiment très bon!!!!

Le pays possède de nombreuses plantations de fruits divers, bananes, ananas, papayes ou bien pastèques. Ils sont d’une très bonne qualité et ils font d’excellents jus que nous avons consommé sans modération.

Pour fêter la nouvelle année les Birmans organisent tous les ans une semaine de fêtes tournée sur l’eau. Dans les grandes villes les autorités construisent de grands estrades sur lequel ils installent de grands tuyaux qui permettent d’arroser la foule qui s’amasse en dessous. A Yangon, il y avait plusieurs dizaines d’estrades pour cela, c’est une gigantesque mare d’eau!!! Ils pompent l’eau du lac avec des grosses pompes pour alimenter en eau les différentes estrades, l’eau à la sortie des tuyaux est très douteuse… La musique électronique est poussée à fond et la jeunesse birmane en profite pour faire la fête (avec un peu d’alcool…). Les voitures parcours la ville pour se faire arroser par les personnes le long des rues. Nous avons pendant un petit moment accaparé des sots pour arroser les voitures qui passaient devant nous. C’est un joyeux bordel!!!!! Nous avons par une suite de circonstances été pris à l’arrière d’un pick up dont le conducteur c’est donné à coeur joie pour que nous soyons trempés avant la fin du trajet. Les Birmans étaient vraiment ravis de voir des touristes prendre part à leur festivité et c’est quand même beaucoup plus drôle de mouiller un blanc qu’un compatriote. Nous somme certain que dans quelques années cela deviendra un festival très à la mode pour la jeunesse occidentale.

• Nombre d’avions: 3
• Nombre de temples visités: plusieurs dizaines
• Nombre de Bouddhas observés: plusieurs centaines
• Nombre de fois ou nous avons été pris en photo par les Birmans: énormément de fois et nous étions ravis
• Nombre de “regarde mon magasin, c’est pas cher”: 100 ++++
• Nombre de personne malade: 0 (l’association Aubert Saint Ro est un ticket gagnant)
• Nombre de kilo de riz mangé par la famille: 6.3kg
• Nombre de “votre plat il est pas trop spicy”: à chaque repas
• Nombre d’accident en scooter: 0 nous sommes des pilotes
• Nombre d’articles perdus: 2 (lunettes de soleil et lampe de poche) bravo Alexis
• Budget journaliser: merci les parents

• Visiter la région de Bagan avec ses milliers de temples, c’est un paysage à couper le souffle que l’on peut regarder pendant de très nombreuses heures. Le cote balade en scooter a rendu la visite encore plus agréable
• Le lac Inle pour ses maisons sur pilotis, ses cultures flottantes et ses pêcheurs ramant avec leur pied, vraiment dépaysant.
• Les Birmans en général, ils sont adorables, peuple très accueillant toujours enclin à être pris en photo ou à vous prendre en photo.
• Avoir eu la chance de faire le water festival pendant quelques heures, nous avons été Birman un cours instant.

• Le fait que les Birmans ne prennent pas soin de leur pays, ils jettent les ordures n’importe où sans se soucier de l’environnement.
• Les quelques temples parfois un peu trop kitch à notre gout, Bouddha avec une auréole à leds lumineuses c’est toujours très étonnant et on se croirait un peu a Vegas.

• Avoir le temps pour aller voir le rocher recouvert d’or qui ne tient seulement qu’avec quelques cheveux de Bouddha
• Visiter le pays à une période plus propice pour faire un petit trek, il faisait beaucoup trop chaud pour marcher pendant de longues heures
• Pouvoir mieux comprendre le Bouddhisme, les guides que nous avons eu n’avaient pas l’anglais nécessaire pour nous expliquer en détail ce mode de vie (le Bouddhisme était à l’origine considéré comme un mode de vie et non une religion)

Autre lieu, autres sensations et émerveillements : réveil très tôt pour prendre notre vol entre Bagan et Heho au Sud de Bagan. Dès l’atterrissage, nous découvrons d’autres paysages  : des montagnes, une terre rouge, de la verdure mais aussi un air plus frais et nous respirons !!!

 xx

“Mingalaba” à notre chauffeur qui parle un anglais plus que basique et nous voila partis pour la petite ville de Pindaya qui voudrait dire “J’ai tué l’araignée”. A 1180 mètres d’altitude, cette ville s’étale au bord d’un petit lac, au fond une vallée. Cette région verdoyante encadrée de montagnes rocheuses et boisées est une grande nouveauté pour le Myanmar. C’est dans cette région très fertile que les paysans cultivent pomme de terre, choux, maïs et potiron ; les chinois n’ont pas encore sévi et le tracteur se résume à deux boeufs et une charrue.

Pindaya est réputée pour ces ombrelles et comme de bons touristes guidés par un birman, nous nous arrêtons dans une entreprise familiale qui fabrique devant nous des superbes ombrelles et nous “craquons” !!!!  Elles sont réalisées à la main avec une armature en bambou tendue de papier shan obtenu à partir de branches de muriers. Ils ont fait le chiffre d’affaire du mois grâce à nous. 5 petites, 2 grandes et 2 lampadaires !!!! Le coût du transport n’est pas compris dans la négociation et se révélera pas très bon marché, merci Air China.

Nous découvrons ensuite les grottes naturelles de Pindaya “Shwe U Min” où sont exposés plus de 8000 boudas de tailles et postures différentes en marbre, ciment ou teck. Incroyable de voir ces centaines de birmans souvent très bien habillés en pèlerinage se promener dans les méandres de la grotte et s’arrêter devant un bouddha pour méditer ou se recueillir. Belle occasion de découvrir l’évolution des représentations de bouddha á travers les siècles. Ces statues sont déposées depuis le XVII et le Stupa central daterait du XII. La plupart sont recouvertes de nouvelles feuilles d’or ou repeintes de laque noire.

Après un déjeuner dans “THE RESTAURANT” du coin, notre chauffeur nous conduit á travers des routes de montagnes magnifiques, direction Nyaungshwe (qui pourrait dire banian d’or), petite bourgade de 1500 habitants au nord du lac.

Sur des bolides fin comme des cigares, nous voilà partis á la découverte du Lac Inle. Ces machines sont d’un autre âge toutes identiques équipées d’un moteur diesel mono cylindre de fabrication chinoise á échappement libre. Résultat des courses : surdité précoce garantie pour le pilote et les passagers. Un canal d’au moins 5 km nous mène au lac et nous nous croyons sur une autoroute á 4 voies. Projection d’eau assurée avec une couleur terre plus que douteuse !!!

L’agilité de notre piroguier nous a évité de justesse de tomber á l’eau ; par contre, comme nous sommes au moment du Water Festival, nous avons été littéralement trempés pour la plus grande joie des Birmans. Ce water festival dure sur plusieurs jours, juste avant le nouvel an le 17 avril ; jeunes et moins jeunes n’hésitent pas á utiliser des sauts d’eau voir des lances á incendie. Même pas grave sauf pour Dominique qui la fin de journée a exprimé dans un excellent français que la plaisanterie a assez duré ; et incroyable car ils ont compris et Dom a continué sa route, fier de s’être fait respecté !!

Deux jours en pirogue nous laissent découvrir ce lac magnifique á 900 mètres d’altitude ; un paysage plein de poésie et une vaste étendue d’eau parsemée de plusieurs villages sur pilotis. Impossible de vivre sans bateau et tout le monde manie à merveille la pagaie.

Quelle decouverte de voir les pécheurs et bateliers intha dans leur manœuvre traditionnelle : debout à l’arrière de leur embarcation,  ils enroulent leur jambe autour d’une gaffe, puis d’un mouvement gracieux qui entraine tout le corps, il pousse pour avancer leur pirogue. Passage obligé dans les différents magasins pour souvenirs, nous avons donc pu visiter une fabrication de tissus en soie, un orfèvre vendant de l’argent très douteux, une fabrique de sabre birman (comme ceux japonais mais en moins grand, moins coupant et moins jolis) et enfin une fabrique d’articles en tek. Attrape touriste a gogo mais nous participons un peu au développement de ce pays. Le plus incroyable sont les plantations a perte de vue des tomates, courges, fruits et fleurs : accrocher des plans de tomates sur l’eau relève de l’exploit. Les plantations sur posées sur de longs treillis en bois soutenus par des tapis flottants de végétation. Et les agriculteurs naviguent autour de grandes lignes pour entretenir et récolter. Fait étonnant : la tomate est peu utilisée dans les plats locaux et nous n’avons pas compris ou elles étaient envoyées.

Nous avons pu aussi visiter Kyaung Nga Hpe ou “Monastere des chats sauteurs” (plus de chat ni de moines a ce jour), mais bâtiment en bois ou la salle de méditation est réputée pour son architecture.

Enfin, la pagode “Pays Phaung Daw Oo” site religieux le plus sacrée du sud de l’Etat shan : 5 statues antiques  de Bouddha sont devenus des masses informes tant elles ont été recouvertes de feuilles d’or appliquées par les fidèles de sexe masculin car les femmes ne sont pas assez pures pour le faire.

Nous ne pouvons pas passer sous silence la saleté environnante qui gâche parfois le plaisir des yeux et de nos papilles délicates. Le pays doit très vite prendre en compte le sujet pour apprendre aux locaux a ne pas jeter n’importe où leurs déchets nombreux et variés : l’arrivée des plastiques et autres produits des pays industrialisés n’est pas toujours utilisés à bon escient !!!

Parlons rapidement de la gentillesse des locaux et heureusement car nos rapports se sont résumés á des grands sourires voir des fous rires. L’anglais n’est pas encore bien parlé et notre birman se limite á mingalaba, tchezoubé et tâta.

Et enfin, les repas, moments toujours très conviviaux et oh combien appréciés par tous : bière Myanmar bien fraiche, fresh fruit juice au lime lemon, ou papaye ou pineapple. Au lac Inlé, la palme revient au restaurant de Dim Sum ! Nous y sommes allés deux fois et avons dégusté des Dim Sum cuit par un cuisto qui a fait ses preuves á Dubaï

Je terminerai en disant que ces 15 jours au Myanmar ne furent que du bonheur : ambiance au beau fixe, merveilleux pays, découvertes nombreuses au fur et à mesure des jours, rencontres de birmans agréables et serviables. A refaire sans modération si nos enfants veulent encore bien de leurs vieux parents….

Caroline

Bagan est peut être le lieu le plus connu de Birmanie, nous sommes certains que vous avez déjà vu la photo prise d’une montgolfière au levé du soleil avec plusieurs centaines de temples en arrière plan et bien nous y étions!! Nous n’avons pas pu faire de la montgolfière car il faisait trop chaud. Point machine à café, une montgolfière utilise de l’air chaud produit par da combustion de gaz (propane C3H8), la différence de température entre l’intérieur du ballon et l’air extérieur permet à la montgolfière de monter (l’air chaud étant moins pour que l’air froid CQFD, merci Archimède).

Le site regroupe plusieurs milliers de temples, pagodes et stûpas datant pour la plupart du XIIe siècle. Un peu d’histoire, Bagan doit son essor au roi Anawratha qui entrepris la construction de temples pour accueillir les reliques de Bouddha qu’il avait rapporté de ses nombreuses campagnes militaires. Elle fut la capitale de la Birmanie pendant plusieurs siècles avant sa chute suite à l’invasion mongole de 1287 (Qubilai Khan petit fils de Gengis Khan, empereur rendu célèbre grâce à Netflix et la série Marco Polo). Les temples sont construits à partir de briques puis recouverts de stucs. Il y a de nombreux mystères entourant se site. Pourquoi avoir construit tant de temples alors que l’endroit est trop désertique pour faire pousser du riz? Pourquoi avoir délaissé le site pendant plusieurs siècles?

Petit point Bouddhisme pour les nuls, quelle est la différence entre un temple, une stûpa et une pagode? Le stûpa est un mausolée enfermant une relique de Bouddha, il ressemble un bol à aumône renversé (en gros une demi sphère). Une pagode est une évolution du stûpa indien, c’est-à-dire une sorte de sépulture où les reliques sacrées pouvaient être protégées et vénérées (stûpa = pagode). Un temple est un lieu où les fidèles peuvent prier devant un Bouddha.

Le site se visite de plusieurs façon, en taxi, en calèche à tirée par des chevaux ou des vaches, en vélo, ou en scooter électrique. Nous avons opté pour le scooter électrique malgré la retissance de certains de conduire sans casque sur des pétrolettes “Made in China” qui ne passeraient pas le premier test de conformité européen. Le site s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres donc nous l’avons fait en 2 jours pour voir les principaux temples. Les débuts sur nos bolides (ne dépassant pas les 20km/h) furent un peu difficile pour certain. La conduite sur sable n’est vraiment pas évidente et la gente féminine marcha quelques fois à coté de la gente masculine qui en bavait pour les faire avancer (oui chez les Saint Romain, l’homme pilote et la femme est co-pilote mais c’est pour le bien de tous car l’homme Saint Romain n’est pas très bon en orientation). Les temples que nous avons visité sont vraiment très différents de ceux que nous avons pu voir les jours précédents. C’est beaucoup moins kitch (pas de leds autour des Bouddhas). L’état générale des grands temples est plutôt correct mais il serait quand même bien qu’ils entreprennent une petite campagne de restauration. Dans l’ensemble ils sont vraiment très beaux et majestueux. Ce qui est un peu dommage c’est le manque d’information en anglais, cela aurait pu être moins dérangeant si seulement les guides parlaient anglais.

Nos dures journées furent entrecouper de quelques heures au bord de la piscine. C’était très agréable de se prélasser et de parfaire notre bronzage. Le retour approchant nous devons être au top pour Paris plage dans quelques mois. Les autres en profitèrent pour essayer d’être un peu moins blanc à leur retour (pari à moitié réussit).

Le couché de soleil est mondialement connu sur les temples de Bagan. Nous l’avons fait pendant les 2 jours et nous avons été un peu déçus. En gros le soleil descend rougit un peu le ciel et puis s’en va. C’était vraiment pas du tout ce que nous avions pu voir sur les photos ou les cartes postales que les enfants vendent à la sortie des temples.

Nous avons quitté pendant une journée la région de Bagan pour nous rendre sur le flanc d’un volcan où les rois d’antan avaient érigé un temple. Cela ressemble fortement aux monastères des météores en Grèce sauf qu’il y a des singes. En effet le lieu est fréquenté par une colonie de singes. Il faut faire attention à ses affaires car ils ont un tempérament plutôt chapardeur. Ce qui est très marrant c’est le fait que les Birmans ne connaissent pas le “Merci de ne pas nourrir les animaux sauvages” du coup ils les nourrissent de toutes cochonneries possible et imaginable: Coca, chips, gâteaux divers, grains de maïs etc. Le temple n’a pas un grand intérêt en dehors de la vue. Il est vrai que la vue est vraiment impressionnante sauf que la visibilité n’était pas parfaite en raison de la chaleur.

 xx

L’un des seuls reproches que nous pouvons faire sur la Birmanie est la relation qu’ils ont avec les déchets. C’est vraiment très sale!!! Ils jettent tout par terre malgré la présence de quelques poubelles fort bien vide. C’est un réel problème dans certaines régions touristiques car cela gâche le paysage. C’est quand même fou que la plupart des pays asiatiques ne puissent pas gérer ce problème basique. Cela conforte bien notre perception que l’état est inexistant en dehors de leur nouvelle capitale.